Les fake news servent en grande partie à manipuler le public pour atteindre certains objectifs politiques ou commerciaux en déformant délibérément les informations. Cependant, les fausses nouvelles peuvent également servir à d’autres fins. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir six types de fake différents auxquels tout le monde peut faire face dans l’ère numérique.
1- Les fake news contextuels
Il s’agit d’un contenu réel mais accompagné de fausses informations contextuelles. À titre d’exemple, lors du premier spot de campagne de Donald Trump, des images ont été montrées représentant des migrants à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Mais la vidéo utilisée présentait plutôt des migrants qui traversaient la frontière marocaine à Melilla. Il s’agissait donc d’un contenu réel utilisé dans un mauvais contexte afin de tromper l’idée du spectateur. D’ailleurs, la porte-parole Hope Hicks déclarera plus tard que « l’utilisation de ces images était intentionnelle et choisie pour démontrer le grave impact d’une frontière ouverte et la menace très réelle que les Américains doivent affronter si nous ne construisons pas immédiatement un mur et n’arrêtons pas l’immigration illégale ».
2- Les fake news manipulés
Le contenu manipulé est un type de contenu qui a été conçu avec des techniques d’édition multimédia afin de déformer les informations de l’intérieur. En effet, il existe plusieurs technologies permettant de manipuler le contenu. C’est le cas des deepfakes qui sont un type de montage vidéo, réalisé à l’aide de techniques issues du monde de l’intelligence artificielle, qui vous permettent de créer des résultats vidéo vraiment incroyables. Pour les photos, des logiciels comme Photoshop peuvent aussi donner des résultats totalement fascinants.
3- Les fake news trompeurs
Le contenu trompeur ne tend pas à informer, mais à tromper l’opinion du lecteur à partir de l’interprétation partielle d’un seul fait. On pense aux articles de journaux de propagande lorsqu’ils utilisent l’interprétation d’un seul fait pour solidifier leur position politique. Le contenu part donc d’une information réelle mais est assaisonné de détails spécieux afin de tromper le lecteur et de l’attirer dans leurs rangs.
4- Les appâts à clics
Le click-baiting est une technique pseudo-journalistique qui implique l’utilisation de titres sensationnels et d’images incroyables ou absurdes, créées spécifiquement pour attirer et capter l’attention du lecteur. En fait, il arrive souvent que le titre ou l’image proéminente ne reflète pas le contenu réel de l’article ou du message. Et lors de la lecture de l’article, il s’avère souvent que le titre est délibérément trompeur et ne correspond pas au contenu du texte.
5- Les fake news satiriques
Les contenus satiriques consistent souvent à reprendre l’actualité en cours pour la mêler à des événements fictifs et souvent absurdes. C’est un expédient stylistique pour attirer l’attention sur les problèmes sociaux ou pour dénoncer des fautes politiques. Mais il y a le risque que la composante humoristique ne soit pas reconnue et que les nouvelles soient prises comme étant véridiques.
6- Les contenus 100% faux
Enfin, il y a les fake-new au contenu totalement faux. Ils sont fabriqués pour diffuser des mensonges ou des faits et des méfaits qui ne se sont jamais produits, avec un objectif particulier et spécifique, qui peut aller de la propagande politique à la monétisation de votre site en passant par la publicité.
Ces contenus sont nés de plans éditoriaux destinés à induire en erreur l’opinion publique ou, pire, une cible particulière de personnes. En effet, nous vous rappelons qu’à travers des outils de publicité sociale comme Facebook, LinkedIn ou Twitter, il est possible de diffuser un contenu particulier à très faible coût au sein d’une audience définie selon une multitude de caractéristiques, collectées avec soin et en abondance, lors du processus de profilage exploités par les réseaux sociaux.
Pour finir, nous vous proposons de découvrir notre e-book consacré aux dangers des réseaux sociaux et d’internet en cliquant ici.
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